Le mardi 07 novembre résonnait comme un jour particulier pour le Samusocial qui lançait sa nouvelle campagne de sensibilisation grand public en partenariat avec le Ciré, Médecins du Monde et l’îlot.
L’amorce, une sensibilisation à échelle humaine
« Nous partageons la ville avec de nombreuses personnes venues d’ailleurs, qui parfois sont ‘’sans papiers’’ ou sans titre de séjour valable. Beaucoup d’entre eux ont fui des situations difficiles, parfois dramatiques, en quête de de sécurité et d’horizon, dans l’espoir d’un autre possible. » Ces mots des différentes organisations partenaires sont extraits de l’épilogue de cette campagne qui a pour but d’apposer des visages humains à la cause de l’immigration clandestine, trop souvent réduite à des statistiques.
En effet, « Sans-papier, sans droits, sans abris » nous dévoile le portrait de 4 personnalités au parcours atypique, enrichissant : Hassan – 17 ans, Gina – 32 ans, Lahcene-52 ans et Mariana – 65 ans. Cette dernière, d’origine roumaine, fondatrice d’une association pour veuves…à Kinshasa.
Les recommandations, un travail réaliste
La campagne comporte deux volets. Le premier, la sensibilisation, orchestrée par le Samusocial et ses partenaires a pu être mis en lumière par le photographe documentaliste et réalisateur belge : Cédric Gerbehaye. Le second, beaucoup plus empirique, est celui des recommandations. Un total de 23 associations, actrices bas seuil de la zone bruxelloise dont le Projet-Lama fait partie, se sont réunis en groupe de travail autour de quatre thématiques : l’emplois, la santé, le genre et la chronicité de l’errance. Cela a permis de faire ressortir des solutions techniques en vue de plaider la cause des sans-papiers auprès des autorités politiques en vue des élections de 2024.
Alors qu’en France, le Sénat opte pour des mesures répressives, il est de notre ressort d’inverser la tendance pour ces combattant.s.es d’aujourd’hui et de demain.
Vous pouvez découvrir cette campagne sur le site web : Sans papiers, sans droits, sans abri